ASDAS: 20 & 21 février 2016 : 2ème Trophée de Dung

Disons d'emblée que ce 2ème Trophée de Dung (nous avions zappé le premier), nous plonge dans des abysses de perplexité. Pourquoi donc de Dung ?
Au-delà de la sonorité asiatique, de la résonance carillonnesque (ding-dong-dUng), et des affinités avec Dingue (un tournoi de dinguos ?), le néophyte, l'ignare, le non-initié, s'interroge. Saperlipopette, mais pourquoi donc Trophée de Dung ?
Un (trop) rapide surf sur le web nous oriente dans deux directions qui ne sauraient être retenues...
Tout d'abord, la déclinaison anglaise de Dung : "solid waste from animals, especially cattle and horses" (waste pouvant être traduit pas déchet et cattle par bétail). Concernant les vaches, cela correspond à une "bouse" (même si ce déchet, en ses débuts, n'est pas très "solid"), et les dung de horses sont des crottins. Mais, comme ce tournoi est super sympa, convivial, festif, dynamique et particulièrement ensoleillé (!), il est évident que cela ne saurait être un tournoi de "dung"... même si certains "dung" peuvent avoir des postures de trophées !
Autre piste, le hameau de Dung (si il existe !), petit village français d'environ 600 âmes dont les habitants sont les Cobis... Mais, bon Juvignac n'étant pas jumelée avec cette commune du Doubs, le mystère reste (pour moi) entier.
A moins que "Dung" ne soit en fait un égrégore, une sorte de créature psychique artificielle, une entité suprême, bref un Dieu ou... un Diable bénéfique, créé par la pensée enthousiaste de Juvibabistes fanatiques ? Perso, j'opterai volontiers pour cette séduisante perspective, avec un forte préférence pour l'abstraction diabolique, pour l'esprit tentateur ! Le trophée de Dung serait donc une invention méphistophélique, bref, une Satané trouvaille !!

Alexis Valls et Laurianne Tarrade

Bon, ceci dit, passons aux résultats des AS-D-AS, en commençant pas le samedi, consacré aux mixtes.
Alexis et Laurianne (cadets 1ère année) dont c'était la première apparition dans cette discipline en sénior, série P2-P3, sont sortis seconds de leur poule, avant de se faire éconduire en quart de finale (par des Varois, 21-12/21-18). Mais, ce n'était qu'une première cavalcade, un intéressant galop d'essai.
Robinson et Chloé ne sont pas allés si loin, puisque, malgré des scores serrés (par exemple, 21-16, 22-20, contre Phong et Thuy-nhi Le Ngyuen), ils ne sont pas sortis de poule.
Deux autres couples, engagés ce jour-là, ont toutefois mieux réussi, bien que se faisant malheureusement, tous deux, blackbouler en demi :

Mathieu et Lilou, vainqueurs du quart

- Mathieu qui s'était uni à Lilou Ricard (Mèze) pour affronter les séries R5-R6, sort premier de poule au terme de deux solides matchs (21-15/23-21, contre deux R6, Fabien Guyot - AB 13 - et Aurélie Escalle - Juvibad. Puis 21-13/11-21/22-20 contre deux autres R6 du MBC, Quentin Angel et Priscilla Randria). En quart, ils se défont difficilement de deux autres solides MBC (D7 en mixte), Olivier Saint Paul et Marjorie Lemeunier : 21-17/19-21/21-16. Mais perdent en demi, sans doute par courtoisie, face aux locaux Phong et Thuy-nhi, 22-20/16-21.

- Pauline qui évoluait avec Théo Plantier (CVN Bad 30), toujours en R5-R6, a connu un cheminement plus paisible, remportant sans coup férir les quatre matchs menant à la demi-finale, notamment, le quart l'opposant à deux R5 d'Uzès, Philippe Alonzo et Perrine Blachère (21-14/21-15). En demi, l'équipage ne parvint pas à faire la différence face à Quentin et Priscilla (dont s'étaient joués Mathieu et Lilou), match perdu 25-23/21-17.

Pauline Guedj - Théo Plantier

Quentin Angel - Priscilla Randria

Le dimanche, consacré aux doubles H et D, fut plus fécond (si l'on ne s'alanguit pas sur les prestations du consortium familial Bachelet-Ferran, bien que les Fils se soient, cette fois-ci, mieux débrouillés que les Pères, en atteignant les quarts de finale) :

Finalistes DH - D7-D8 : Eddy, Théo, Guilhem, Dylan

- Robinson ayant été contraint, au petit matin, de déclarer forfait (grippe soudaine, infection digestive foudroyante, ou soirée festive mal négociée...?), son copain Théo avec qui il devait embarquer s'est trouvé in extremis un nouveau partenaire, en la personne d'Eddy Montfort de Lunel. Le composé a rapidement trouvé ses marques, accédant en finale du Double Homme, série D7-D8, après avoir remporté tous ses matchs en deux sets. L'aventure a alors achoppé sur un duo du SGSC, Dylan Chapuis et Guilhem Mazars : 21-18/21-11.

- En double dame (série R5-R6), Pauline s'est parfaitement entendue avec Thuy-nhi. Leur coalition a fait des étincelles, puisqu'elles ont survolé l'ensemble des rencontres : 21-15/21-18 contre Marion Breilloux et Alice Joulia (Ganges) -, 21-16/21-11 face à Tiphaine et Julie Maddens (MBC) -, 21-13/21-10, en demi, contre Priscilla Randria (MBC) et Coralie Chaillol (Ganges). La finale les a opposées à, un autre duo de charme, Inès Arbousset (Uzès) et Sandrine Fabien (Magalas), qu'elles ont désarçonnées en deux sets : 21-15/21-15.

Thuy-nhi Le Nguyen (Juvibad)

- La tonifiante surprise de la journée est surtout venue des deux cadets 1ère année, Alexis et Antoine qui étaient inscrits en seniors P2-P3. Avec un match de poule gagné (21-14/21-15), et un perdu (21-18/21-16 contre Mickael Mezen - MBC - et Guillaume Rocheblave de Valence), les deux loustics sont sortis seconds de leur poule. Puis sont montés en puissance.

Miam-miam, y'a bon rillettes !

En quart, ils ont réalisé un énorme match contre deux robustes Montpelliérains (Guillaume Mouyen et Pierre Niveaud) : 21-14/20-22/21-12. Puis, en demi, ils se sont offerts, deux autres coriaces du BCP (Pérols), Thomas Darboux et Yoann Sabadotto : 11-18/21-19. En finale, ils ont retrouvé leurs adversaires de poule, Mickael et Guillaume. Après un premier set perdu 21-16, ils ont repris du poil de la Bêêêêête du Pic Saint-Loup, pour l'emporter 21-19, devant une Kop de supporters électrisée par les prouesses de leur progéniture et prompts à faire la Ola. Au troisième set, et malgré une forte résistance, nos deux héros se sont finalement inclinés 21-17, glanant en récompense quelques victuailles de bon aloi, de quoi euphoriser d'entrée une bombance dominicale !